Santé. Des vacances de prévues en Italie ou en Espagne ? Gare à la fièvre du Nil occidental !
Si vous avez prévu de quitter la Bretagne durant vos vacances d’été pour un séjour méditerranéen en Espagne ou en Italie, il n’est pas encore trop tard pour changer d’avis !
En effet, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a récemment émis une alerte concernant la circulation du virus du Nil occidental dans certains secteurs touristiques d’Italie et d’Espagne.
Les voyageurs européens prenant l’avion pour cette destination ont reçu une alerte sanitaire après que des cas de ce virus aient été découverts, notamment à Séville (Andalousie) et à Modène (ville du centre nord de l’Italie).
Selon le quotidien Ouest-France citant sur une publication du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à destination des voyageurs français, « plusieurs cas ont été rapportés dans les provinces de Cadix et Séville. Le ministre de la Santé espagnol considère le risque modéré dans les provinces du sud concernées ».
Ce virus du Nil occidental est une maladie circulant avec les oiseaux migrateurs. Mais la transmission aux hommes se fait par les piqûres de moustiques.
En moyenne, dans 20 % des cas, le fait de contracter ce virus entraîne le développement d’une forte fièvre caractérisée par de fortes douleurs, des éruptions cutanées et des épisodes de vomissements. Les infections plus graves se manifestent par des crises d’épilepsie, des faiblesses musculaires et des paralysies.
Ce virus inquiétant a également fait surface chez des moustiques de la province de Chieti, en Italie. Les sites touristiques espagnols de Majorque et de Minorque ont aussi signalé la présence du virus Zika dans leur population locale de moustiques, en particulier le moustique tigre rayé, connu pour transmettre la maladie.
Pour l’instant, aucun cas d’infection de ce virus du Nil occidental n’a été recensé dans l’Hexagone en 2024. Bien que le virus fasse l’objet « d’une surveillance renforcée au même titre que les autres arboviroses », précise le titre de presse régional, le niveau d’alerte sanitaire reste actuellement « faible compte tenu de l’absence de circulation de la maladie sur le territoire national ».
Toutefois, après avoir été détecté pour la première fois dans les années 60 en France, l’Agence nationale de santé publique indiquait en décembre 2023 qu’une quarantaine de cas d’infection au virus du Nil occidental avaient été observés sur le territoire métropolitain en 2023, principalement dans la région Nouvelle-Aquitaine.
Il faut par ailleurs savoir que la fièvre engendrée par une infection au virus du Nil occidental peut être mortelle dans environ 2 % des cas, avec un risque accru chez les personnes ayant reçu une greffe ou une transfusion sanguine.
En ce qui concerne la prévention, aucun vaccin ou traitement antiviral n’est disponible sur le marché pour l’instant. Seuls des médicaments visant à traiter les symptômes peuvent être prescrits par les médecins. C’est pourquoi la principale mesure à adopter pour éviter de contracter ce virus est de se prémunir des piqûres de moustiques.
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