Postes: les discussions se poursuivent pour éviter la grève
Aucun préavis de grève n’avait encore été transmis, le vendredi 1er novembre à midi, par le grand syndicat pancanadien de 55 000 membres. Cela signifie que le déclenchement de toute éventuelle grève est repoussé au moins à la semaine prochaine.
Le syndicat aura le droit légal de déclencher la grève à compter de dimanche. Il doit cependant donner un préavis de 72 heures, le cas échéant. Comme il n’avait pas donné de tel préavis encore, vendredi midi, le déclenchement de toute éventuelle grève est donc repoussé à la semaine prochaine, à tout le moins.
Par ailleurs, c’est samedi que prendra fin la période de réflexion qui doit suivre la phase de conciliation entre les parties, en vertu des règles en vigueur. Dans ce cas-ci, la conciliation avait débuté le 13 août, sans permettre d’entente.
Le canal de communication entre les parties reste ouvert, ont confirmé vendredi Postes Canada et le syndicat, qui est affilié à la FTQ au Québec.
«À cette étape critique des pourparlers, nous nous concentrons sur la négociation de nouvelles conventions collectives», a fait savoir Postes Canada.
Vendredi, le syndicat s’affairait encore à étudier les dernières offres globales soumises par Postes Canada mardi soir dernier et qui comptent 500 pages, a-t-il précisé.
Il a toutefois fait savoir que, selon son évaluation préliminaire, les dernières offres salariales de 11,97 % sur quatre ans étaient «loin de ce que nous demandons et méritons».
Postes Canada, de son côté, rappelle sa situation financière difficile.
Jeudi, le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, a rencontré le syndicat et la direction de Postes Canada, afin de les inciter à trouver un règlement négocié. «Les parties doivent faire le travail nécessaire afin de trouver un accord. Les accords négociés sont la meilleure façon d’avancer», a-t-il déclaré.