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NFL C'est maintenant ou jamais pour les Bills

NFL Cest maintenant ou jamais pour les Bills
Dans la vie, il y a de ces occasions qui se présentent une fois et ne se représentent plus jamais.

Dans la vie, il y a de ces occasions qui se présentent une fois et ne se représentent plus jamais.

Publié hier à 6 h 00
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Par exemple, qui n’a pas levé le nez sur un exemplaire vinyle en parfait état de Nevermind en 1991, pour ensuite se rendre compte que le même exemplaire vaut environ 2500 $ US ces jours-ci ? De la même manière, les Racers d’Indianapolis ont cru faire un bon coup en laissant aller un jeune Wayne Gretzky. Divulgâcheur : ce ne fut pas une sage décision.

Maintenant, c’est au tour des Bills de Buffalo de faire face à tel défi. À cette « fenêtre de l’opportunité qui se referme si t’es pas capable de gagner le gros match », ainsi que l’a déjà écrit le baron de Lahontan dans En revenant de Rigaud, mais aussi de Buffalo, un ouvrage obscur qui gagne à être connu.

Les Bills, avec leur dossier de 11-3, ont la cinquième fiche du football américain, et ils ont déjà confirmé leur place en séries, en premier parce qu’il n’y a personne de sérieux dans leur division, entre autres les Jets de New York, qui inventent de nouvelles manières de se vomir dessus (merci, Martin St-Louis) chaque semaine.

Les Bills, c’est bien sûr Josh Allen, qui devrait hériter du titre de joueur le plus utile. Mais il ne peut quand même pas tout faire tout seul, et puis voilà, on arrive à cette fenêtre qui pourrait se refermer : les Bills ont cinq joueurs d’importance qui pourraient devenir joueurs autonomes au terme de la saison.

Le premier qui vient en tête est le receveur Amari Cooper, acquis des Browns de Cleveland en octobre. Cooper est un mal de tête pour les défenses adverses – dans l’histoire de cette ligue, bien peu de receveurs ont effectué des tracés avec autant de finesse et d’agilité –, et depuis qu’il est à bord, les Bills marquent un minimum de 30 points à chaque rencontre.

PHOTO GREGORY BULL, ASSOCIATED PRESS

Le receveur Amari Cooper, des Bills de Buffalo

Le demi de coin Rasul Douglas est lui aussi sans contrat, et en compagnie du coéquipier Christian Benford, il forme peut-être le meilleur duo de demis défensifs de la NFL. Le demi de sûreté Damar Hamlin et les joueurs de ligne à l’attaque Ryan Van Demark et Alec Anderson font eux aussi partie de ceux qui pourraient partir.

Avec des Chiefs inquiets de l’état de santé de Patrick Mahomes, avec des Lions aux prises avec une longue liste de blessés, avec des Eagles qui laissent entrevoir des failles dans la dernière ligne droite, c’est le moment où jamais pour les Bills, qui n’ont guère été aussi près du trophée Lombardi depuis le début des années 1990.

Au moins, cette fois, les Cowboys de Dallas ne seront pas sur leur chemin.

Les Bills sont bien chanceux de pouvoir miser sur un quart d’élite, parce qu’ailleurs dans la NFL, il y a quelques équipes qui continuent de chercher.

Les Falcons d’Atlanta croyaient en Kirk Cousins, mais il n’aura pas été en mesure de tenir le coup, pas plus que Will Levis au Tennessee. Chez les Bears, Caleb Williams a l’air d’un gars qui a besoin d’aide.

PHOTO RICK SCUTERI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Le quart-arrière des Falcons d’Atlanta, Kirk Cousins

Par ailleurs, on a déjà établi que tout part d’en haut, et puis les Jets, qui n’ont rien gagné depuis l’invention de la roue, auraient refusé d’acquérir le receveur Jerry Jeudy lors de la saison morte. La raison ? Le proprio Woody Johnson n’était pas certain de la valeur de Jeudy en raison de sa cote défavorable à Madden. Comment épelle-t-on incompétence ? J-E-T-S, Jets, Jets, Jets !

On chuchote aussi que les Jets demeurent indécis par rapport à Aaron Rodgers, qui a dû jubiler cette semaine en voyant que le bon Herschel Walker, le joueur le plus utile de l’histoire des Cowboys de Dallas et un homme qui a déjà affirmé ne plus vouloir être un vampire, a été nommé ambassadeur des États-Unis aux Bahamas par Donald Trump. Ça veut dire que la retraite de Rodgers est assurée, et avec un peu de chance, il sera lui aussi nommé ambassadeur des États-Unis dans un lieu exotique et on ne le reverra plus jamais.

La boîte à courriels déborde, maintenant comme toujours, et en premier, il y a Félix B Laflamme qui nous écrit ceci : « Daniel Jones était-il vraiment si pire ? Il m’apparaît, à mes humbles yeux de fan du dimanche, qu’il était tout de même un bon quart entouré de pions de piètre qualité. »

PHOTO JEFFREY BECKER, ARCHIVES IMAGN IMAGES

Le quart-arrière Daniel Jones

Très bonne observation, Félix, et puis en effet, on a déjà vu du monde se relancer ailleurs, par exemple Sammy Hagar avec Van Halen. Enfin, un autre lecteur nous envoie ceci : « Tous les clubs des deux associations qui vont faire les séries peuvent perdre contre tous les clubs des deux associations qui vont faire les séries. »

Ce qui revient à dire que tout est possible, et cela n’est pas faux.

C’est les Fêtes, et les Fêtes, ça veut dire du football le samedi, et puis ça tombe bien : samedi, les Steelers de Pittsburgh voudront faire oublier leur humiliante défaite du 6 octobre contre les Cowboys de Dallas en allant affronter les Ravens à Baltimore en fin d’après-midi.

Dimanche, entre autres merveilles, les Eagles seront à Washington, et les Vikings seront à Seattle.

Joyeux Noël, et n’oubliez surtout pas : une tourtière n’est pas un pâté à la viande, et vice-versa.

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