Telex : Blackberry brade Cylance, La constellation européenne de satellites Iris 2 signée, Meta veut bloquer la transition d'OpenAI
- Blackberry brade Cylance. Le mois dernier, lors d'une réunion avec des investisseurs, le CEO de Blackberry John Giamatteo avait indiqué que la vente du fournisseur de sécurité faisait partie de ses options pour redresser les comptes. Ce n'est désormais plus une option, la société ayant officiellement annoncé la cession de Cylance à Arctic Wolf, spécialisé en solutions de cybersécurité. Pour Blackberry l'addition est salée, car il avait racheté Cymlance 1,4 Md$ en 2018 : il le brade aujourd'hui un peu plus de 200 M$, dont 160 M$ en numéraire et près de 5,5 millions d'actions (soit environ 43 M€ sur la base d'un prix unitaire de 7,86$ à la cotation actuelle).
- La constellation européenne de satellites Iris 2 entérinnée. Très en retard sur le réseau Starlink d’Elon Musk (6 000 satellites en orbite basse à 400 km), l’Union européenne vient enfin de signer les contrats pour lancer les travaux d’Iris 2. Acronyme d’Infrastructure for Resilience, Interconnectivity and Security by Satellite, le projet prévoit la création et le lancement de 280 satellites, 264 en orbite terrestre basse (jusqu’à 2 000 km) et 18 en orbite terrestre moyenne (entre 2 000 et 35 786 km) d’ici 2028. La réalisation est attribuée au consortium SpaceRise mené par le français Eutelsat, l’espagnol Hispasat et le luxembourgeois SES, associé à des industriels (Airbus, Thales, OHB, Deutsche Telekom et Orange) pour une concession de 12 ans, dans un partenariat public-privé. Le budget d’Iris 2 est estimé à 10,6 Md€ sur cette période. La question est de savoir qui va lancer les satellites, un certain SpaceX peut-être...
- Meta veut bloquer la transition d’OpenAI. Après Elon Musk, c’est au tour de la maison-mère de Facebook et WhatsApp de monter au créneau contre la volonté d’OpenAI de devenir une entreprise. Selon le Wall Street Journal, elle a envoyé une lettre au procureur général de Californie, Rob Bonta, estimant que cette modification « créerait un dangereux précédent ». En effet d’autres start-ups pourraient être tentées de profiter des avantages fiscaux d’une société à but non lucratif jusqu’à à ce qu’elles deviennent rentables. Elon Musk a déposé au début décembre une injonction contre OpenAI demandant à un juge de bloquer sa transformation en entreprise à but lucratif. Rappelons que les deux actions sont menées par des concurrents directs d’OpenAI avec les modèles Grok et Llama.